Inovalys vous propose une gamme complète d'analyse de contaminants dans les vins.
Les produits phytosanitaires constituent une large gamme de molécules naturelles ou artificielles utilisées pour limiter l’impact des bio agresseurs.
Les réglementations communautaires et nationale encadrent l’utilisation des produits phytosanitaires :
Les Limites Maximales de Résidus (LMR) de produits phytopharmaceutiques sont régies par le règlement (CE) n° 396/2005 du 23 février 2005. Il fixe des valeurs de LMR au niveau communautaire.
Il n’existe pas de LMR pour les vins. Les LMR qui s’appliquent aux raisins peuvent selon le produit phytosanitaire se trouver dans la réglementation dans la catégorie des baies et petits fruits, des raisins ou des raisins de cuve. Ces LMR s’appliquent aux produits de transformation avec prise en compte de la dilution ou de la concentration du résidu pendant le procédé. En attendant la publication des facteurs de transfert spécifiques du raisin aux vins, un facteur par défaut de 1 peut être appliqué.
Le dépassement des LMR au vignoble peut provenir du non-respect des préconisations. Dans les vins, le dépassement des LMR peut survenir en cas d’achat d’une matière première vitivinicole non-conforme.
Source : Guide de bonnes pratiques d’hygiène Filière vins Évaluation des risques et moyens de maîtrise
Inovalys possède des équipements de pointe pour l'analyse des résidus de pesticides dans le vin selon la réglementation en vigueur.
Le bilan pesticides boissons alcoolisées rassemble les analyses de 68 pesticides d’intérêt (34 fongicides et 34 insecticides). C’est une liste de molécules, choisies parmi les molécules que nous savons doser (jusqu’à 0,010 mg/kg) par le biais de notre multirésidus (500 molécules), regroupant les composés autorisés en France pour un usage dans la viticulture spécifiquement.
Le fait de choisir ce bilan permet d’obtenir des prix avantageux.
Pour des informations complémentaires ou connaître le contenu précis de cette formule, veuillez contacter le service client au 02 51 85 44 44 ou par mail à contact@inovalys.fr .
*Accréditation Essais N° 1-7139 : liste des implantations et portées disponibles sur www.cofrac.fr
Divers fluides peuvent être utilisés en oenologie pour le transfert de calories suivant la configuration des équipements et la température recherchée (positive ou négative).
Les fluides de type glycols sont couramment utilisés dans la filière Vins :
Ils ne présentent pas de danger pour la santé humaine et ne sont susceptibles d’être retrouvés dans les produits qu’en cas de fuite au niveau des circuits d’échanges.
L’OIV (Organisation Internationale de la vigne et du vin) (résolutions 17/2002, 18/2002 et 20/2003) recommande de limiter la présence des glycols.
Source : Guide de bonnes pratiques d’hygiène Filière vins Évaluation des risques et moyens de maîtrise
Inovalys analyse les glycols tels que le propylène glycol, l’éthylène glycol, le diéthylène glycol et le butandiol-(2,3) dans les vins, l'eau et les produits alimentaires. Cette analyse est réalisée en chromatographie en phase gazeuse.
Le revêtement époxydique des cuves permet une amélioration de l’hygiène lors de la conservation des vins. L’utilisation de ce revêtement nécessite le respect d’un certain nombre de précautions. En particulier, la résine époxydique utilisée doit être « apte pour le contact alimentaire » et adaptée à la nature du produit contenu.
Les constituants de la résine (dont les phtalates, le Bisphénol A) doivent notamment satisfaire aux obligations du texte suivant :
Règlement (UE) n°10/2011 du 14 janvier 2011 concernant les matériaux et objets en matière plastique destinés à entrer en contact avec des denrées alimentaires. Ce texte prévoit la liste des constituants autorisés et les limites de migration éventuelles.
Par extension, certains pays importateurs dont la Chine, ont étendu ces seuils maxima de concentration en phtalates dans les contenants aux denrées alimentaires en général et aux vins en particulier.
La présence de styrène libre dans le stratifié de certains types de cuves en polyesters armés de fibre de verre (au-delà du seuil maximum fixé à 0.1% en poids) peut justifier d’accidents organoleptiques associés à une odeur et saveur de plastique plus ou moins prononcée selon les cuves incriminées.
Source : Guide de bonnes pratiques d’hygiène Filière vins Évaluation des risques et moyens de maîtrise
Inovalys réalise l'analyse des phtalates, du bispénol A et du styrène par CPG ou LC-MS/MS. L'analyse du bisphénol A peut être effectuée sur du vin, des spiritueux, de la bière ou du cidre.
L’ochratoxine A (OTA) est un contaminant alimentaire appartenant à la famille des mycotoxines, identifié dans les vins depuis 1995.
Sur la vigne, l’OTA est produite majoritairement par Aspergillus carbonarius. Penicillium sp sur des baies souvent endommagées (dessèchement, éclatement, maturité trop avancée) et/ou dans un mauvais contexte sanitaire des vendanges.
Plusieurs études ont démontré que l’OTA contamine les vins, principalement ceux élaborés à partir de raisins du pourtour du bassin méditerranéen.
Le règlement (CE) n° 1881/2006 du 19 décembre 2006 fixe une teneur maximale en OTA pour les vins (y compris les vins mousseux, mais à l'exclusion des vins de liqueur et des vins ayant un titre alcoométrique volumique minimal de 15 %).
La teneur maximale s'applique aux produits fabriqués à compter de la récolte 2005.
Source : Guide de bonnes pratiques d’hygiène Filière vins Évaluation des risques et moyens de maîtrise
Inovalys réalise la détection et l’identification de l’Ochratoxine (OTA) dans les vins et spiritueux. La technique utilisée est la chromatographie liquide ultra haute performance couplée à la spectrométrie de masse en tandem (LC-MS/MS).
Les amines biogènes des vins sont toutes d’origine microbienne. Les principales sont l’histamine, la putrescine, la cadavérine et la tyramine
Les teneurs en amines biogènes ne sont pas réglementées en France, ni au niveau communautaire.
Elles se forment dans les vins, majoritairement pendant la fermentation malolactique, en présence d’acides aminés précurseurs et pendant l’élevage des vins. Elles sont essentiellement produites par des bactéries lactiques. La teneur en amines biogènes peut être considérée comme un marqueur de la qualité de l’hygiène au chai.
Source : Guide de bonnes pratiques d’hygiène Filière vins Évaluation des risques et moyens de maîtrise
Inovalys réalise l'analyse des amines biogènes dans le vin.
Dans la filière vitivinicole, les éléments traces métalliques peuvent avoir plusieurs origines: l’environnement de l’exploitation, les apports au vignoble (engrais, boues, produits phytopharmaceutiques avec l’utilisation historique des arséniates de plomb et de certains insecticides), le contact avec les matériaux et certains produits œnologiques (bentonites, terres de filtration, sulfate et citrate de cuivre).
Le plomb contaminant les vins peut avoir diverses origines : atmosphériques, matériel vinaire, stockage…
La règlementation fixe une teneur maximale en plomb dans les vins (y compris les vins mousseux, mais à l'exclusion des vins de liqueur). La teneur maximale s’applique aux produits fabriqués à compter de la récolte 2001.
Au cours de sa conservation, le vin peut s’enrichir en cuivre par contact avec les matériels en cuivre, bronze, laiton. Il n’y a pas de risque sanitaire dans les vins mais on considère qu’au-delà de 1 mg/L, il existe un risque important de casse cuivreuse. La réglementation relative à la coloration, la conservation et l'emballage des denrées alimentaires réglemente et limite l'utilisation du cuivre pour le contact alimentaire
Inovalys réalise le dosage des métaux lourds par spectrométrie de masse couplée à un plasma induit (ICP/MS).