Dans la filière vitivinicole, les éléments traces métalliques peuvent avoir plusieurs origines: l’environnement de l’exploitation, les apports au vignoble (engrais, boues, produits phytopharmaceutiques avec l’utilisation historique des arséniates de plomb et de certains insecticides), le contact avec les matériaux et certains produits œnologiques (bentonites, terres de filtration, sulfate et citrate de cuivre).

Le Plomb


Le plomb contaminant les vins peut avoir diverses origines : atmosphériques, matériel vinaire, stockage…
La règlementation fixe une teneur maximale en plomb dans les vins (y compris les vins mousseux, mais à l'exclusion des vins de liqueur). La teneur maximale s’applique aux produits fabriqués à compter de la récolte 2001.

Autres métaux que le plomb


Au cours de sa conservation, le vin peut s’enrichir en cuivre par contact avec les matériels en cuivre, bronze, laiton. Il n’y a pas de risque sanitaire dans les vins mais on considère qu’au-delà de 1 mg/L, il existe un risque important de casse cuivreuse. La réglementation relative à la coloration, la conservation et l'emballage des denrées alimentaires réglemente et limite l'utilisation du cuivre pour le contact alimentaire

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