Inovalys accompagne les exploitants de piscines et de centres aquatiques ouverts au public dans leurs démarches de suivi de la qualité de l’air intérieur.
Lorsqu’ils sont utilisés pour désinfecter l’eau des piscines, les oxydants tels que les dérivés du chlore, du brome ou de l’ozone peuvent réagir dans l’eau avec les composés organiques libérés par les baigneurs (salive, sueur, urine, etc.) De nombreux sous-produits dangereux pour la santé des baigneurs et du personnel peuvent ainsi se former. Les concentrations rencontrées dans les établissements sont variables et dépendent de plusieurs facteurs : température de l’air et de l’eau, ventilation des halls et bassins, degré de chloration, fréquentation, etc.
La circulaire DGS/EA4 2008/65 du 22 février 2008 (légifrance) demande aux exploitants de piscines utilisant des lampes à rayonnement ultraviolet (UV) pour la déchloramination des eaux de réaliser deux fois par an et par « enceinte fermée » une mesure des trihalométhanes (THM) et des trichloramines.
A ce jour, aucun arrêté préfectoral national n’impose de dispositif de contrôle proposé par cette circulaire. A noter qu’il existe des arrêtés dans certains départements, c’est notamment le cas pour le département de la Loire Atlantique (44)
Pour chaque « enceinte fermée » deux types de mesures sont préconisées :
Les trichloramines (ou trichlorure d’azote = NCl3) (mesure systématique) :
Les trichloramines sont caractéristiques de l’odeur présente dans les piscines ; elles peuvent provoquer des irritations oculaires, cutanées et respiratoires, des rhinites et des asthmes.
En 2010, l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSES) a recommandé de ne pas dépasser une teneur de 0.3 mg/m3.
Les trihalométhanes (THM) (Mesure non systématique, réalisée uniquement si l’établissement est équipé d’un déchloraminateur.)
Les THM concernent 4 molécules chimiques dosées séparément : Chloroforme, Bromoforme, Bromodichlorométhane, Dibromomonochlorométhane
Les Trihalométhanes sont classés cancérigènes probable chez l’Homme par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC).
L’INRS a établi une valeur limite indicative moyenne d’exposition sur 8h pour le bromoforme à 5 mg/m3.
Que votre demande soit formulée dans le cadre d’une intervention ponctuelle ou d’interventions régulières (inopinées ou programmées), nous mettrons à votre disposition l’ensemble de nos moyens pour étudier votre demande et y apporter la réponse la plus adéquate.