La biologie moléculaire permet de procéder à de nouvelles analyses, avec précision et rapidité, sur des infections ou maladies potentiellement dangereuses pour l’homme et l’animal, jusqu’alors difficilement détectables.
Cette méthode de biologie moléculaire permet de détecter de façon reproductible de très faibles quantités d’agents pathogènes dans des prélèvements de nature variée. La PCR permet entre autres de dépister la fièvre catarrhale ovine également appelée maladie de la langue bleue transmise aux ruminants par les insectes.
La biologie moléculaire est aussi utilisée pour le génotypage des ovins en vue de la sélection des béliers et brebis reproducteurs résistants à la maladie de la tremblante.
La biologie moléculaire est également au service de la sécurité alimentaire et met en évidence certains gènes de virulence dont ceux des Salmonella, Listeria, Escherichia coli entéropathogènes (O157:H7, O111, O104, O26, …) présents notamment dans les steaks hachés, produits laitiers et produits végétaux.