Cette campagne fait suite à une activité en tritium anormalement élevée mesurée dans un prélèvement d’eau effectué le 21 janvier 2019 dans la Loire, sous le pont Cessart. L’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire) a alors engagé des investigations, en lien avec l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire), pour essayer d’en comprendre l’origine.
Inovalys a alors été mandaté pour réaliser cette campagne de prélèvements quotidiens d’échantillons d’eau de la Loire à Saumur, au niveau du pont Cessart.
Les principaux objectifs techniques de cette campagne sont :
- d'étudier la reproductibilité de la mesure anormalement élevée de tritium au pont Cessart dans des conditions proches de celles du prélèvement citoyen de janvier 2019, à savoir des températures froides et une période d'étiage (basses eaux) ;
- de comparer les mesures aux modélisations et d'en partager les enseignements avec les parties prenantes.
Les agents préleveurs d’Inovalys avaient pour mission :
- la partie prélèvements (3 au niveau du pont de Cessart, et 4 en amont du pont Cessart en rive gauche et rive droite sur hydrocollecteurs IRSN réfrigérés) réalisés 7j/7 pendant 5 mois,
- les analyses terrain (pH, T°C et conductivité sur tous les points),
- et la conservation des échantillons témoins à Angers pendant 3 mois.
Plus de 1000 échantillons ont été collectés. Les analyses de tritium ont été réalisées par l’IRSN. L’IRSN va maintenant mettre à profit ces données pour affiner la modélisation de la dispersion du tritium dans la Loire.
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